SAÜL ET LA FORÊT AMAZONNIENNE

Premières impressions,

Depuis l’avion c’est infiniment vert, des bagnards ont cherché à s’évader par la forêt, cela semble totalement impossible : On n’a pas du tout envie de s’y perdre.

Verticale, c’est le premier adjectif qui m’est venu à l’esprit en pénétrant dans la forêt, les fûts s’élancent vers la canopée, à 50 mètres, en lignes droites et éclatent au sommet.

Annie, 1.65m donne l’échelle

Mais  les racines aériennes s’entrelacent, font des boucles, des ondulations, certaines mériteraient leurs places au musée. C’est spectacle permanent, on a mis plus de 6 heures pour faire 10 km car on s’arrête tout le temps pour regarder, pourtant, on ne voit qu’un dixième de tout ce qui s’offre à nos regards.

On y devine une vie très riche, le froissement des feuilles au sol indique la fuite d’un petit animal, un craquement de branche et on l’imagine un peu plus gros, une ombre qui passe sur la sente, qu’est-ce que c’est ? Des branches s’agitent sur la canopée, on scrute jusqu’à repérer les singes atèle qui viennent nous voir et nous balancent des bouts de bois. Sauf aux heures chaudes où la forêt semble endormie, le vrombissement des insectes est permanent, l’oiseau sentinelle lance son cri d’alarme à notre approche, d’autres s’appellent d’un arbre à l’autre, les becs des pics frappent l’écorce. Il y a des cris que l’on ne sait pas à qui attribuer, oiseau, crapaud ou grenouille. Le soir, c’est une autre faune qui se réveille, ça siffle, le singe hurleur lance son cri guttural, d’autres bêtes grognent, ça ne s’arrête jamais.

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