La Grande Lulu Découvre La Colombie

Le 1er février La Grande Lulu s’est amarrée au ponton de la marina de Santa Marta, au nord-est de  la Colombie. Hasard du voyage, cette destination n’a pas été préméditée, on nous en avait parlé mais c’est plutôt la hauteur des vagues de la mer Caraïbe qui nous a finalement convaincus de nous y arrêter.

Sitôt les formalités douanières effectuées, assez longues, le douanier colombien n’ayant pas le sens de la simplification, nous voilà parti dans les rues de la vieille ville. L’architecture coloniale est assez modeste. Les façades des maisons sont toutes colorées, les peintures sont souvent défraîchies, nous ne sommes pas dans une ville musée. Il y a beaucoup de fresques murales. Les rues sont étroites, elles sont toutes en sens unique, c’est bien, la traversée en est moins périlleuse. La circulation n’est pas si importante, le pavé est partagé entre voitures et motos, selon des règles que seul un colombien muni d’un klaxon peut maîtriser.

 Quelle ambiance dans ces rues! C’est plein de vie, joyeux, détendu. Les vendeurs ambulants poussent leurs chariots de fruits, de brochettes, d’eau fraîche, vous les proposent sans insister. Depuis la plage, les baigneurs traversent la rue pour s’attabler aux terrasses. Sur le remblai, les jeunes filles habillées en princesse fêtent leur 14 printemps, passage important en Amérique latine. Le must semble être la photographie devant la marina et le policier qui passe par là peut être sollicité pour immortaliser toute la famille.

Buenas dias, buena tarde, buena noche, notre journée est rythmée par ces salutations que les colombiens échangent généreusement.

Dans les rues, l’activité bat son plein. Il y a multitude d’échoppes, d’ateliers. Ici, tout se fabrique, tout se répare, rien est impossible. Avec 3 tournevis et un coin d’ombre sous un arbre, vous pouvez travailler… rien n’est impossible mais la vie n’est pas facile pour tous. Les commerçants sont serviables, le boucher nous explique, les yeux pétillants de gourmandise comment déguster les yeux de bœuf. MUY BUENO !!!… paraît-il. Car ici, le bœuf, c’est comme le cochon, tout est bon.

La culture nord-américaine n’a pas trop franchit la frontière, d’ailleurs peu de colombiens parlent anglais. Pas d’anglicisme dans la langue, peu de musique anglo saxonne. Les rengaines latino sont diffusées partout, souvent un peu trop bruyamment pour notre seuil de tolérance. Le bruit semble être un critère positif. Dans la check list de départ d’un bateau de la marina, après le bon démarrage des moteurs, il y a la vérification des 4 à 6 HAUT PARLEURS – ce n’est pas pour rien que nous y mettons des majuscules, rien ne semble plus important à bord et ils seraient capables d’appeler le 16 en cas de défaillance de musique en mer.

Le bruit, c’est le bémol de notre engouement. Heureusement pour nous, la marina est au vent de la ville mais notre premier critère de choix d’un restaurant, c’est le niveau sonore.

Entre narcos et guérilleros, la Colombie n’a pas bonne réputation. Dans notre imaginaire européen, l’insécurité est au coin de chaque rue. La réalité est très différente. Certes, il y a probablement des lieux où ne pas trainer mais dans le cœur de la ville, il n’y a aucun malaise. Pas de sollicitation, pas de regards douteux, pas d’attitude désagréable.

Dire que nous avons failli passer le long de la côte colombienne sans nous y arrêter. Cela aurait vraiment été dommage. La Colombie restera dans notre voyage une découverte inoubliable.

2 commentaires sur “La Grande Lulu Découvre La Colombie

  1. Ça donne vraiment envie de partir….
    Il est vrai que La Colombie n’est pas la destination qui fait à priori rêver….
    Mais, on ne sait jamais.

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  2. super les amis, merci pour le partage, les photos sont trop belles
    ici on attend le soleil pour réarmer MAB AN HOLEN après 3 belles semaines à la montagne
    labise du front de mer

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