PARCOURS DE SANTE

Dispensaire de Saül

              Saül, vu du promontoire

Saül est dominé par un promontoire, on y monte le soir pour voir le coucher du soleil. C’est un lieu propice au bavardage pour faire connaissance avec les autres voyageurs, peu nombreux. Mais tout là haut, au cœur de la forêt, nous étions deux infirmières anesthésistes et deux médecins anesthésistes, de quoi faire un mini congrès. Christine, ma collègue, travaille à Kourou depuis 6 mois, elle vient de Roanne où tous les mercredis une infirmière assure une animation pour préparer les enfants au bloc. Les enfants reçoivent le livre des aventures du renne qui vient se faire opérer et ça marche bien. Bien sûr, j’ai présenté « les ptits doudous ».


Plus tard, nous avons fait connaissance de Séverine, l’infirmière du dispensaire qui assure seule la présence médicale. Elle a une bonne connexion qui la relie aux médecins urgentistes de Cayenne, un médecin vient un jour par mois pour consulter et suivre les patients atteints de maladie chronique. En proportion ( 50 habitants + une poignée de touriste) le dispensaire est bien équipé , notre mini congrès l’a visité.

Le congrès s’est achevé quelques jours plus tard à bord de La Grande Lulu autour du ti punch La Belle Cabresse et de la cuisine locale  » crevettes en chaleur ».

Visite des p’tits doudous au dispensaire d’Apatou

Apatou, 5000 habitants, est situé sur le fleuve Maroni,à 70 KM de la côte, c’est la fin de la route. Le village est peuplé de bushi nengee ou noir marron, descendant des esclaves échappés des plantations. Nous sommes en France et d’ailleurs les gens se présentent avant tout comme français avant de décliner leur ethnie. Mais culturellement, on se sent bien loin de la métropole.

Les fenêtres du dispensaire donnent sur le fleuve comme au CHU de Nantes et avec un peu moins de moyen , on y fait quelques gestes identiques. Dans les dispensaires de « forêt », il y a de jeunes médecins traitants qui signent des contrats de courte durée, les conditions financières sont alléchantes, malgré tout le recrutement est difficile.

Les infirmiers ont, pour les plus anciens, une grande expérience et autonomie.

salle d’attente


Salle d’accueil, secrétariat, archives, bureau des infirmiers, salle de pré consultation par les infirmiers, salle de vaccination Et salle de café

Bureau , salle de consultation du médecin et salle d’accouchement « inopiné »

Les grossesses sont suivies par une sage femme qui passe une fois par semaine, à 8 mois, les parturientes sont envoyées à St Laurent où se trouve la maternité

Salle d’urgence, de soins infirmiers ( beaucoup de pansements) et mini labo,une pirogue passe le mardi pour prendre les prélèvements .